[koha-Infos] Faire de l'usager un acteur dans la circulation des documents (grâce à Koha ?)

Michaël Reichhard mreichhard at gmail.com
Mar 26 Avr 22:37:41 CEST 2005


Bonsoir,

cela fait déjà quelque temps que cette idée me trotte dans la tête...

travaillant dans une BM bi-pôlaire, je me demandais dans quelle mesure
il serait possible de faire ça ou +tôt de laisser faire ça aux usagers
: à savoir pousser la circulation des documents localisés dans un
réseau de bibs un peu + loin dans ses retranchements

l'idée à laquelle je pense est la suivante : un usager qui fréquente
différentes bibliothèques d'un même réseau peut - bien souvent -
rendre les documents qu'il a emprunté dans l'une ou l'autre des
antennes (ou annexes, pôles ou "branch" comme on dit les branches d'un
arbre en anglais...)

ces documents ont une indication sur le code-barre, l'exemplaire qui
spécifie bien qu'ils appartiennent à une branche/annexe différente de
là où ils sont rendus et le "bip" du document au retour est souvent
accompagné d'un message qui indique qu'il n'est justement pas localisé
là où il est rendu

on pourrait très bien décider de le laisser là où il est rendu et de
le ranger dans le rayon de la bib qui reçoit le document ? cela
signifie bien sûr plein de choses :

- "éthiquement", ça brise complètement la notion de collection
constituée en un lieu déterminé et pensée par rapport à un public
donné

- techniquement, il faut un SIGB capable d'adapter en temps réel
l'affichage de la localisation sur l'OPAC (donc permettre des
localisations flottantes sur le réseau de bibs s'adaptant en fonction
du lieu où est rendu le document)

// les langages et structures BDD qui sont à la base de Koha : à
savoir le Perl et mySQL permettraient de faire de tels tours de magie
sur les OPAC et donc, en amont sur la base de données des exemplaires
? //

- en réalité,si on opte pour un tel choix, l'usager est du coup acteur
dans la circulation des documents et donc, de fait, des collections et
de l'information : bizarre, non ?

je n'ai pas creusé beaucoup plus loin et je préfère faire court mais
ça signifie en filigrane que les bibliothécaires qui optent pour une
telle "politique de circulation" de leurs collections acceptent de
lâcher du lest et de perdre le contrôle de leurs rayonnages, non ?

ça pourrait être certainement instructif d'essayer à titre
expérimental et de tirer des statistiques après coup, non ? à moins
que ça n'ait déjà été fait ?

cette idée m'est venue en discutant avec un usager et en surfant sur
le site de la "Fondation pour une Bibliothèque Globale" :
http://bibliothequeglobale.org/

mesurant l'absurdité de la chose...
bien tuxement,

--
Michaël Reichhard
Médiathèque de Meudon (92)

"Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
En d'autres termes, plus ça rate et plus on a de chances que ça
marche. " (proverbe shadok) - http://leocat.free.fr/shadok/index.php

|,_,|
vvvv et c'est
vvv tout pour
vv aujourdhui
v

PS : ce message a aussi été posté sur biblio-fr dans une version quasi-identique


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