[koha-Infos] koha/zebra [TRADUCTION]
paul POULAIN
paul at koha-fr.org
Mar 21 Juin 17:44:38 CEST 2005
Joshua Ferraro a écrit :
traduction pour ceusses qui jactent pas l'englishe :
"
Bonjour à tous,
Je suis lentement, avec mes connaissances limitées du français, les
discussion sur cette liste à propos de Zebra et j'ai envie de répondre.
Il me semble que les remarques portent sur 2 points :
1- Zebra va rendre l'installation de Koha trop complexe
2- Les développements autour de Zébra vont détourner les développeurs
d'autres besoins.
Avant de répondre à ce propos, je vais commencer par expliquer pourquoi
nous avons regardé des outils de recherche alternatifs. S'il est vrai
que la structure actuelle, basée sur un SGBD fonctionne bien pour des
petites bibliothèques, elle ne fait pas un bon boulot pour des
collections plus grosses que, disons 20 000 documents. Plus qu'une
question de vitesse, c'est une question fonctionnelle : même si les
résultats étaient retournés assez vite, le modèle actuel ne propose pas
des fonctionnalités nécessaires dans une grande base (tri par
pertinence, tri sur n'importe quel champ, approximations
orthographiques,...) ces fonctionnalités ne sont pas aussi importantes
pour trouver un document dans une petite bibliothèque, mais elles sont
nécessaires lorsqu'on a un grand fonds. Zebra comme base textuelle
résoudra ces problèmes.
dans un système de bibliothèque, il y a 2 bases distinctes et
différentes (vraiment !) L'une est la base des documents (MARC ou non)
C'est une base textuelle, interrogeable par attributs (titre, auteur,
mot clef, ...) C'est une base "à propos de livres" et pas "de livres".
Elle est interrogeable par mot clefs ou par d'autres méta-attributs, et
renvoie des "identifiants" (et vice versa)
L'autre base est la base "factuelle" (NDT : traduction littérale de
"factual", peut être pas la meilleure possible) Elle indique l'état des
documents (les mouvements...) comprendre ces différences est critique
pour comprendre pourquoi nous cherchons d'autres moyen de gérer la base
textuelle.
Pourquoi Koha devrait supporter des gros fonds ? (je sais que certains
s'interrogent aussi là dessus) Ma réponse est seimple : si des
bibliothèques importantes utilisent Koha, nous aurons plus de ressources
(argent) pour développer des nouvelles fonctionnalités, et les
développeurs qui travaillent sur Koha pourront en vivre. C'est rassurant
pour les utilisateurs (et les développeurs !) de voir des grosses
bibliothèques utiliser Koha (NDT : Nelsonville, ou travaille Joshua, a
230 000 documents en 8 annexes)
Maintenant la question pour nous, développeurs : comment pouvons nous
rendre Koha attirant pour les petites bibliothèques tout autant que pour
les grandes ? Les petites bibliothèques ont les questions ci-dessus.
Concernant le point 1 : l'installation de zebra est simple (./configure,
make, make install). C'est la configuration qui est complexe. Notre
objectif avec Koha 2.4 sera de simplifier la configuration de Zebra et
documenter en détail comment faire. Franchement, comme Zebra gère les
notice MARC nativement, c'est en fait plus simple qu'avec la structure
MARC actuelle (qui est vraiment complexe !!!) Et comme Zebra supporte
CQL, la recherche sur le fonds sera plus simple aussi (il sera possible
d'avoir un syntaxe d'interrogation comme les utilisateurs modernes attend)
Deuxième point : une raison majeure pour l'utilisation des logiciels
libres est que chaque utilisateur a le pouvoir de personnaliser le
logiciel (ou payer un développement pour ce faire) Donc si une
bilbiothèque veut qu'une fonctionnalité se développe, elle peut
"sponsoriser" ce développement (les programmeurs doivent manger ;-) ) Je
ne vois pas en quoi Zebra va distraire les développeurs sur des
fonctionnalités financées par ailleurs. Le développement de Koha ne
répond pas aux mêmes critères que les logiciels propriétaires. Il n'y a
pas une société qui travaille sur des fonctionnalités "middle of the
market", les développements apparaissent directement lorsqu'elles sont
"financées" par une bibliothèque. Ce que je veux dire, c'est "si vous
voulez que quelque chose soit corrigé, payez un développeur pour que ca
soit fait !" (NDT : phraséologie typiquement américaine, je ne fais que
traduire ;-) )
Ceci dit, je veux pointer que je veux que Koha soit viable pour tous les
types de bibliothèques. Donc quelque soit les décisions que nous
prendront, nous _devons_ prendre en compte tout le monde, petites
bibliothèques comprises !
Bien à vous,
Joshua
"
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Paul POULAIN
Consultant indépendant en logiciels libres
responsable francophone de koha (SIGB libre http://www.koha-fr.org)
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